Le hockey pour les filles: Attraper le février

Post-Vancouver

«Ce n’est pas la chute qui compte: c’est l’atterrissage.»

-La Haine, Mathieu Kassovitz

L’économie, le Canadien, moi, la température ainsi que bon, une bonne partie de la population au nord du Mexique ou des île grecques sommes atteint du même mal: le février.

Les symptômes: un mélange marasme/ remise en question sur fond de front froid. Met ça sur un graphique, ça donne une pente abrupte, vers les bas-fonds, sous les zéros, avec vent. Et puis on morve.

Je veux dire: même les pentes de skis sont déprimantes graves. Ça va pas beaucoup bien.

La solution du jour: Mat Schneider. Sérieusement!? J’ai l’impression d’avoir fait un flash back à l’époque de Nirvana, des Nordiques…je pense que je dansais encore des slows dans le temps où Schneider jouait avec le Canadien. Mon âge divisé par deux. Il patine encore, vous êtes sûr? Il pivote à gauche? 

Mais, rien ne va plus à Montréal et Schneider est plus que respectable. Du changement d’accord. Un coup de défibrillateur?

Puis, le CH a perdu son lustre dans les dernières semaines, tradition ou pas, 100ième ou pas. Il a perdu son capital, n’est plus alléchant. 

Alors bon,  à première vue, j’approuve l’échange. Je veux dire… c’est mieux qu’une claque sur la gueule ou une poignée de petit change. Il faut tellement que ça bouge, n’importe quoi, avant qu’on fasse des plaies de lits.

____ Le hockey pour les filles est une chronique pour mon amie Mimi: ça va prendre du neuf. Et si on repeinturait la chambre des joueurs. Elle est peut-être pas feng shui?